Viager libre:

Le vendeur (créditrentier) ne conserve pas l’usage du bien cédé.

L’acquéreur (débitrentier) en dispose immédiatement et librement. Il peut l’occuper ou le louer, et paie l’intégralité des charges et des taxes.

Le prix, calculé dans ce cas sur la valeur vénale du bien, est réparti entre le « bouquet », payé immédiatement, et une rente viagère versée mensuellement.

Comme pour le viager occupé, cette rente est indexée annuellement, généralement sur l’indice Insee du coût de la vie.
De même, le créditrentier est garanti dans ses droits par l’inscription d’un Privilège du vendeur et par une clause résolutoire qui lui permet de faire annuler la vente si le débitrentier ne paie pas la rente due.
 
On y pense moins, mais vendre en viager est très intéressant aussi pour un bien « libre », surtout s’il est loué (dit : « viager libre par perception de loyer »).
En effet la rente est, fiscalement, nettement plus avantageuse qu’un loyer puisque exonérée à hauteur de 70 % si le vendeur a plus de 70 ans.

Et il n’y a plus de soucis de gestion ou d’impayé !